Le transformateur est une machine statique à induction électromagnétique
permettant de transformer un système de courant en un ou plusieurs autres
systèmes alternatifs, de tentions et d’intensité généralement différents, mais de
fréquence identiques, avec un excellent rendement. Ces différents systèmes de
courant sont électriquement séparés.
S’il est vrai que les règles de l’électromagnétisme auxquelles répondent les
transformateurs demeurent les mêmes, les perfectionnements apportés aux
matériaux magnétiques, conducteurs et isolants, et aux moyens de leur mise en
œuvre ont permis d’atteindre à ce jour, avec un taux de fiabilité accrue, des tensions
de plus de 800 kV, et des performances unitaires supérieures à 1600 MVA, ceci
malgré des contraintes de transport de masses indivisibles de plus en plus strictes.
C’est un appareil robuste qui est le plus souvent monophasé. Il est très utilisé en
électrotechnique car c’est l’appareil de base pour le transport de l’énergie électrique. Il joue un grand rôle en électronique, soit avec un circuit magnétique pour
les alimentations à basse fréquence, soit sans circuit magnétique pour les circuits
couplés en haute fréquence.
Définitions
Un tel appareil représente un quadripôle, c’est-à-dire un circuit muni de quatre
bornes (ou pôles) (fig. 1-2 Définitions
Un tel appareil représente un quadripôle, c’est-à-dire un circuit muni de quatre
bornes (ou pôles) :
• une première paire de bornes, E1 et E2, constitue l’entrée ;
• une seconde paire de bornes, S1 et S2, constitue la sortie.
Le transformateur reçoit de la puissance, entre ses bornes d’entrée, de la part du
générateur qui l’alimente. C’est le côté primaire de l’appareil Il restitue presque
intégralement cette puissance au récepteur (dit charge du transformateur) branché
entre ses bornes de sortie. C’est le côté secondaire. Autrement dit, son rendement
est excellent.
Si I1 et I2 sont des valeurs efficaces des courants sinusoïdaux circulant, d’une part
entre E1 et E2 et d’autre part entre S1 et S2, on a sensiblement :
U1 . I1 = U2 . I2
Si U1 > U2 ⇒ I1 < I2 , le transformateur est alors :
• élévateur de tension,
• abaisseur de courant.
Si U1 < U2 ⇒ I1 > I2 , le transformateur est alors :
• abaisseur de tension,
• élévateur de courant. ) :
• une première paire de bornes, E1 et E2, constitue l’entrée ;
• une seconde paire de bornes, S1 et S2, constitue la sortie.
Le transformateur reçoit de la puissance, entre ses bornes d’entrée, de la part du
générateur qui l’alimente. C’est le côté primaire de l’appareil Il restitue presque
intégralement cette puissance au récepteur (dit charge du transformateur) branché
entre ses bornes de sortie. C’est le côté secondaire. Autrement dit, son rendement
est excellent.
Si I1 et I2 sont des valeurs efficaces des courants sinusoïdaux circulant, d’une part
entre E1 et E2 et d’autre part entre S1 et S2, on a sensiblement :
U1 . I1 = U2 . I2
Si U1 > U2 ⇒ I1 < I2 , le transformateur est alors :
• élévateur de tension,
• abaisseur de courant.
Si U1 < U2 ⇒ I1 > I2 , le transformateur est alors :
• abaisseur de tension,
• élévateur de courant.
Comme tout appareil électrique, chaque transformateur est spécialement calculé
pour fonctionner :
• sous une tension primaire U1n,
• en absorbant un courant voisin d’une valeur I1n.
Les valeurs U1n et I1n sont appelées les valeurs nominales et leur produit
Sn = U1n . I1n est la puissance apparente nominale de l’appareil.
La plaque signalétique, fixée sur le transformateur, indique, en particulier, les
valeurs de Sn, U1n et U2n (la valeur de la tension secondaire nominale)
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